Paiement sécurisé
Carte bancaire
La spiruline n’est pas une algue ! C’est une cyanobactérie, c’est-à-dire une bactérie qui fonctionne comme une plante grâce à la photosynthèse ; ce qui a d’ailleurs piégé les scientifiques au XIXe siècle qui l’ont alors classée dans les algues. D’où ses multiples appellations : micro-algue, algue bleue, algue bleu-vert, cyanophycée… sachant que cyan désigne la couleur bleue. Étrange, non ?
Personne n’y était, mais les scientifiques estiment que la spiruline a vu le jour il y a environ 3,5 milliards d’années. Grâce à la photosynthèse qui consiste, si on simplifie, à absorber du CO2 pour recracher de l’oxygène, elle aurait ainsi participé – parmi d’autres organismes – à la création de l’atmosphère terrestre. C’est donc un peu grâce à elle si nous sommes là.
Ce n’est pas une algue marine : elle vit à l’état naturel dans des lacs légèrement salés et très basiques, plutôt dans l’hémisphère Sud car elle a besoin de chaleur et de soleil. Elle mesure environ 200 µm, soit 0,2 mm, c’est à dire la taille d’un grain de poussière. C’est pourquoi il faut se méfier des publicités qui vous montrent de grandes algues qui ondulent dans l’eau : c’est de l’intox… ou de l’arnaque.
Vous ne la trouverez ni dans votre piscine, ni en bord de mer, ni dans un restaurant asiatique. C’est néanmoins un aliment et pas des moindres : reconnue comme aliment du futur par l’ONU en 1974, l’OMS la considère depuis 2005 comme l’aliment le plus riche et le plus complet au monde derrière le lait maternel. La spiruline est d’ailleurs utilisée dans les pays où sévit la malnutrition car elle permet de sauver des vies. Et ça, c’est une très bonne nouvelle !
Bien évidemment ce n’est pas dans cette idée que nous la consommons chez nous, tout d’abord parce que nous avons plein de bonnes choses meilleures en goût à déguster et d’autre part parce que notre alimentation variée et équilibrée nous permet en règle générale de ne pas souffrir de la faim.
Ses apports en nutriments étant édifiants (tout y est sauf la vitamine C), nous allons chez nous l’utiliser à visée de confort. Chaque physiologie pourra ainsi y piocher ce qui lui est nécessaire ; les effets ressentis seront donc très variables d’une personne à l’autre et iront de « rien » à « beaucoup ». Il nous est réglementairement interdit de vous en dire plus ; si vous souhaitez plus d’infos, rendez-vous sur le tableau de la composition nutritionnelle de la spiruline ici.
🇫🇷 Produite en France : ben oui, comme elle est produite à Moissieu sur Dolon en Isère, ça nous semble évident
🐇 Végane : pas le bout d’une oreille d’un animal dans l’histoire
🍃 Sans pesticide : elle se développe dans des conditions qui la protègent, sans risque d'attaque par des indésirables donc il n’y a pas lieu d’utiliser de produit phytosanitaire
🌾 Sans gluten : la spiruline est une bactérie, pas une céréale
🌽 Sans OGM
🍯 Sans huile de palme
🌿 Sans colorant
🌱 Sans conservateur
Sans…
…disons que la liste de ce qu’il n’y a pas dedans est presque aussi longue que celle de ce que la spiruline contient.
Alors pourquoi ne vous le disons-nous pas ? Tout simplement parce que de notre point de vue, il s’agit d’arguments purement marketing qui tombent pour beaucoup sous le sens… enfin pour nous ! Mais nous oublions parfois que vous n’êtes pas des spécialistes : ça c’est notre job, pas le vôtre 😉
Alors voilà, maintenant vous savez vous aussi.
🍃 Bio : si la spiruline a piégé pendant longtemps les scientifiques, c’est entre autres par son comportement alimentaire atypique. En effet, les bactéries se nourrissent de matière organique (vivante) et non de matière minérale (inerte)… sauf la spiruline. Elle se nourrit de matières minérales, pour l’essentiel très basiques : bicarbonate de sodium, magnésium, potassium, phosphore etc. L’agriculture bio quant à elle préconise l’utilisation d’engrais organiques. Vous voyez le blocage arriver 😉 ? Pour l’essentiel des nutriments, il existe aujourd’hui des engrais agréés en bio (y compris minéraux sous réserve qu’ils soient d’origine naturelle) sauf pour l’azote : la spiruline ne peut utiliser que de l’azote minéral (en très petites quantités), la réglementation européenne sur l’agriculture bio (CE 889/2008) l’interdit. Ok, me direz-vous, mais dans certains magasins je trouve de la spiruline bio. Donc ? Ce qui est important c’est le mot européenne : hors Europe, l’azote minéral peut tout à fait être autorisé en
bio. Or tout produit bio en son pays est considéré comme bio lorsqu’il entre en Europe, ceci par notion d’équivalence (Téléchargez la note : Franciser et biologiser de la spiruline… ou tout autre aliment). Pour votre info, cela ne concerne pas que la spiruline 😉
🌿 Naturelle : quoique là il y ait une interprétation différente de la répression des fraudes selon les départements
🌊 Issue de la mer : c’est une bactérie d’eau douce et non une algue marine mais certains sites / certaines pubs soit l’affirment carrément, soit le laissent entendre
🍲 Utilisable en remplacement d’une alimentation variée et équilibrée : la spiruline peut la compléter, pas la remplacer
🌟 Miraculeuse : si c’était le cas, nous serions riches !
🐖 Cultivée dans l’urine de porc : alors celle-là, on nous la sort souvent ! Nous utilisons de l’urée ( issue de l’azote atmosphérique et non de petits cochons ), apportée à hauteur de 20g/m3 au démarrage des bassins. Ensuite, à chaque fois que nous récoltons 1kg de spiruline, nous mettons 300g d’urée dans le bassin d’où elle sort, bassin d’une capacité de 15 ou 17 m3… je vous laisse calculer les dilutions, pour moi il y a trop de 0. En plus, franchement, vous nous imaginez courir derrière des petits cochons avec des gobelets pour leur faire faire pipi dedans ?
Nous cultivons la spiruline dans une faible profondeur d’eau, en circuit fermé, ce qui en limite la consommation. Pour se développer, la spiruline a besoin de soleil, de chaleur (de 18 à 37 °C dans l’eau), de nutriments minéraux simples (magnésium, phosphore, potassium…) d’un peu de sel (4 g/l), d’une agitation douce, et d’un pH élevé (10,4). Nous n’utilisons aucun produit phytosanitaire, la spiruline étant protégée par le pH.
Compte-tenu des températures et de l’ensoleillement nécessaires, la spiruline ne peut pas se développer naturellement en hiver. Nous avons choisi de respecter son cycle : nous ne chauffons pas artificiellement la serre. La spiruline ne peut donc pas se développer l’hiver. Durant cette période, nous avons décidé de mettre à profit le matériel inutilisé par l’atelier spiruline pour produire des fruits séchés.
Les récoltes s’étalent de début mars à début novembre à raison d’une récolte par semaine en mars, deux en avril, trois puis quatre en mai, et quatre par semaine de juin à septembre. En octobre, cela est très variable selon la météo. En plein pic de production (de juin à septembre), une récolte dure environ 8h non-stop. La température sous serre atteint en général 40-45°C lorsqu’il fait beau (hors canicule) et ceci dès 10h30. Selon que la serre est ouverte ou non, le taux d’humidité peut être de 100%.
Produire de la spiruline, ce n’est donc pas si simple… et être spirulinier, ce n’est pas que récolter de la spiruline ! C’est aussi gérer une entreprise, faire la comptabilité, gérer le service qualité, le transport, vérifier les réglementations, s’occuper de la partie commerciale, de la communication... et bien d’autres choses encore.
Produire de la spiruline, c’est avant tout produire un aliment, aliment que vous allez ingérer. Ainsi, nous devons vous garantir son innocuité (c’est obligatoire) comme sa qualité nutritionnelle (croyez-le ou non, cela n’est absolument pas obligatoire).
Pour l’innocuité, traçabilité et contrôles sanitaires sont les maîtres-mots. Pour chaque récolte, les infos essentielles que sont la date et le n° de la récolte pour chaque bassin suivent la spiruline du bassin au stockage pré-emboîtage. Un numéro de lot est ensuite attribué par quinzaine ; c’est un échantillon de mélange des récoltes de cette quinzaine qui est adressé au laboratoire pour analyse bactériologique (4g d’échantillon prélevé à chaque kg produit pour avoir une bonne représentativité… nous produisons en moyenne 800 kg/an).
Le laboratoire, agréé par le COFRAC, nous retourne les résultats quelques jours après. Nous pouvons alors commercialiser la spiruline. Nous faisons ainsi réaliser entre 12 et 14 analyses par an. Concernant la qualité nutritionnelle de la spiruline, plusieurs choses sont à prendre en considération. En plus de bichonner la spiruline en l’alimentant correctement, en veillant à ce qu’elle reçoive ni trop ni pas assez de soleil et qu’elle soit autant que possible à la température optimale, ce qui joue beaucoup c’est le séchage. Il doit à la fois être rapide et lent : si il est trop lent, il y a un risque d’oxydation (la spiruline noircit), si il est trop rapide le goût est davantage marqué. Nous avons donc opté pour un séchage à température ambiante (même si au printemps et à l’automne nous rajoutons un petit radiateur bain d’huile dans le séchoir, histoire que la spiruline ne s’enrhume pas 😉) ; la durée de séchage varie donc en fonction de l’hygrométrie et de la température de l’air le jour de la récolte. Elle est comprise entre 6h (canicule) et 18h (très mauvais temps), la température se situant entre 25°C (journée fraîche avec utilisation du radiateur) et 32°C (journée de canicule… sans radiateur).
Cette qualité est le fruit d’une production à taille humaine où chaque étape est soigneusement respectée et vérifiée dans des conditions optimales. A contrario des productions industrielles pour qui, compte-tenu des superficies en production sur ces structures, il est matériellement impossible de filtrer, presser, faire des spaghettis et sécher la spiruline dans les conditions requises pour en préserver tous les nutriments et toutes les propriétés. Leur procédé de séchage, ultra-hot et ultra-rapide, tue la spiruline et réduit fortement sa teneur en vitamines. Cela confère à la spiruline un goût et une odeur insupportables, ce qui lui vaut d’être présentée sous forme de comprimés ou gélules (et pour les courageux sous forme de poudre à mélanger), afin de la rendre ingérable.
Finalement, vous avez le choix entre :
Votre choix sera certainement vite fait… Quoi qu’il en soit, dans le deuxième cas, veillez à bien regarder les emballages et notamment la composition, et surtout faites attention à la mention produit / fabriqué en France :
En conclusion, si vous voulez être sûrs de ce que vous consommez, vous savez à qui vous adresser 🙂 Rendez-vous sur notre boutique.
Vous êtes convaincu(e)s – par ce que vous avez lu, par votre propre expérience ou par celle de relations – que la spiruline peut vous apporter un plus ? Mais vous hésitez, ne sachant ni quand ni combien ni comment la consommer (je vous rassure, nous vous fournissons un mode d’emploi avec la spiruline) ?
Ça c’est relativement facile :
Là cela se corse un peu :
Cette fois, c’est à la fois facile et difficile :
Concrètement, il y a 3 appréciations différentes concernant le goût de la spiruline :
Ce n’est pas très grave, il y a plein de façons de la prendre sans que le goût ne dérange :
Pour celles et ceux qui malgré tout n’y arrivent pas, nous n’avons pas d’autre forme à proposer pour les raisons suivantes :
Carte bancaire
Expédié sous 24 à 48h
À Moissieu sur Dolon, Isère
06 21 08 50 39